AUX ÉTATS-UNIS, L’INDISPENSABLE CULTURE INTERNATIONALE
Pour Sandra Auffray, Directrice des ressources humaines Arkema sur la zone États-Unis, c’est une évidence : « L’aspect international et la diversité font partie intégrante de notre ADN. Tout particulièrement dans certains métiers comme ceux de la R&D où se côtoient des talents de toutes origines. » Solidement ancré dans les habitudes de la branche américaine, le mentoring qui associe un mentor (cadre dirigeant) et un mentee, le premier encourageant le développement du second en dehors d’une relation managériale classique, « permet notamment à des hauts potentiels de grandir tout en acquérant une meilleure culture internationale. » D’autres programmes existent comme le Leadership Development Program grâce auxquels des équipes s’attellent à la résolution de problématiques et se challengent pour implémenter leurs solutions. « Une des équipes lauréates de ce programme, poursuit Sandra, travaille justement à lancer une plateforme en ligne de promotion de la diversité et de l’inclusion, en coordonnant plusieurs groupes pour documenter la diversité des employés sur tous nos sites. Nous avons aussi démarré, il y a trois ans, un programme destiné à promouvoir une approche internationale pour réduire certaines disparités culturelles. Elle consiste à faire travailler ensemble une business unit ou un département de chez nous avec leurs homologues d’autres pays sur une problématique ou un projet précis. C’est un excellent terrain d’échanges, souvent source de belles découvertes. »
LA CHINE ADEPTE DU MENTORAT INTERNATIONAL
La branche chinoise d’Arkema découvre pour sa part avec grand intérêt le mentorat international. « Nos mentees sont ultra-motivés. L’expérience des mentors basés au siège ou aux États-Unis les projette vers leur future carrière. C’est aussi un bon moyen de dépasser les barrières culturelles ou de mentalités, note Alan Tan. Il faut aussi souligner, ajoute la Directrice des ressources humaines Arkema Greater China, que nous avons plusieurs expatriés français et américains qui occupent des postes techniques ou de direction. Ils sont très bien intégrés dans l’organisation, au point que certains parlent mieux le chinois que les Chinois eux-mêmes ! »
« J’ai débuté chez Arkema en usine, m’occupant d’abord de production, puis d’hygiène-sécurité-environnement, de qualité et de logistique, avant de rejoindre le siège du Groupe à Colombes sur la partie supply chain polyamides. Je suis basée en Chine depuis deux ans, comme responsable qualité produit pour la zone Asie et la business unit High Performance Polymers. Ce parcours diversifié m’a permis de jeter des ponts entre les différents métiers, de la production jusqu’à la relation client. J’ai toujours été très accompagnée par Arkema. En bénéficiant notamment d’un coaching de développement de carrière, d’un programme de mentoring féminin et d’un accompagnement à la mobilité. Une expérience nécessaire et rassurante avant mon expatriation en Chine. J’ai dû pour cela attendre que les planètes soient alignées et trouver le bon poste au bon endroit au bon moment. Je voulais me confronter à d’autres modes de fonctionnement, tester mes limites et faire sauter des verrous pour continuer à grandir. C’est à la fois une grande bouffée d’air et une remise en question qui permet de sortir du cadre un peu autocentré d’un parcours franco-français même si j’avais déjà eu l’opportunité avec un poste à dimension européenne de toucher à d’autres cultures. Ma grande satisfaction aujourd’hui est d’avoir pu structurer une équipe solide, très à l’écoute, très professionnelle, reconnue par l’ensemble de la business unit. J’ai recruté quatre jeunes talents dont trois sont des jeunes femmes chinoises. Ensemble, nous sommes heureux de participer à la reconnaissance de la qualité et de la performance des produits d’Arkema en Asie. »
Marianne Barbier, Responsable qualité et suivi des produits Arkema en Asie
« Il y a différentes vies dans une carrière. La preuve, je suis arrivée en France en 2007 pour suivre un double cursus entre mon université au Brésil et l’École nationale supérieure de Chimie de Montpellier. Je me suis beaucoup intéressée aux matériaux, jusqu’à soutenir une thèse de doctorat en France à L’Institut français du Pétrole Énergies nouvelles de Lyon, dans le domaine des membranes en céramique pour catalyseurs hétérogènes. Je me suis ensuite tournée vers les polymères de spécialités en rejoignant Arkema reconnu comme un des leaders mondiaux dans ce domaine. En sept ans au Cerdato, je n’ai jamais connu deux années similaires. À chaque fois, une page blanche s’ouvre. J’aime cette pluridisciplinarité tout comme j’apprécie dans mon quotidien de pouvoir échanger avec mes collègues du monde entier. C’est formidable, cette diversité de sujets, de métiers, de cultures. Je n’exclus pas de revenir au Brésil puisqu’Arkema y a des activités industrielles et commerciales.»
Stefânia Cassiano Gaspar, Ingénieure de recherche et département de conception des matériaux, Cerdato en France
