Rapport annuel et de performance durable 2021

Nos convictions pour un monde plus durable

Complémentarité avec les motorisations tout‑électrique.

Face aux défis de la mobilité post‑pétrole qui nécessiteront d’exploiter au mieux tous les leviers disponibles, l’hydrogène devrait donc tirer parti du développement des filières d’électricité verte pour trouver sa place aux côtés des motorisations tout‑électrique. « Il y a une vraie complémentarité d’usage entre ces deux approches, analyse Jean‑Paul Moulin. L’hydrogène a une plus grande densité énergétique que la batterie, c’est‑à‑dire une autonomie qui devrait rester supérieure, ainsi que des temps de rechargement beaucoup plus courts : faire le plein d’hydrogène ne prend que quelques minutes. » La pile à combustible apparaît ainsi mieux adaptée pour les véhicules couvrant de longues distances : véhicules utilitaires, camions, autocars, trains ou même bateaux.

Arkema aux côtés des acteurs de l’hydrogène pour relever le défi.

C’est la perspective qu’ouvrent aujourd’hui les constructeurs, équipementiers et industriels qui s’investissent dans cette technologie, au rang desquels Arkema, fort de son expertise dans les matériaux de haute performance : « Nous suivons de près les avancées de la filière et développons déjà un ensemble de solutions dédiées qui contribuent à améliorer les performances et l’empreinte carbone des véhicules à hydrogène », souligne Jean‑Paul Moulin. De l’enveloppe des réservoirs aux membranes d’échange des fuel cells (piles à combustible), la mobilité hydrogène peut compter sur les matériaux et les idées d’Arkema pour écrire l’avenir !

La pile à combustible, vecteur d’électricité renouvelable

Au sein d’une pile à combustible, l’oxydation de l’hydrogène sur une électrode génère une tension : une voiture à hydrogène est donc un véhicule électrique dont la réserve d’énergie est embarquée sous forme d’hydrogène. Mais pour produire ce dernier de manière décarbonée, par électrolyse de l’eau, il faut de l’électricité renouvelable : l’hydrogène n’est pas une source d’énergie mais bien un « vecteur » qui permet de convertir l’électricité sous une forme plus facilement stockable. Cette propriété en fait une option très pertinente pour accompagner le développement des énergies renouvelables dites intermittentes (solaire, éolien), dont la production est décorrélée des besoins : lorsqu’un pic de production intervient à un moment de faible consommation, le surplus peut être stocké sous forme de combustible hydrogène… et utilisé plus tard, par exemple, pour de la mobilité « zéro émission » !

TECHNOLOGIE DE LA PILE À COMBUSTIBLE

6 millions

C’est le nombre de réservoirs à hydrogène qui pourraient être produits chaque année dans le monde dès 2030, d’après le Hydrogen Council.