Sharifah, 26 ans, est Malaisienne. Après un diplôme d’ingénieur en procédés à l’ENSICAEN, à Caen, elle fait son stage chez Arkema et se voit proposer un emploi permanent en Malaisie. « Ingénieur procédés, je travaille sous la supervision d’un ingénieur senior pour surveiller les process et l’assister dans la résolution des problèmes. C’est stimulant tout autant qu’éprouvant. Travailler dans une usine recouvre la gestion de la sûreté et de la sécurité, des aspects du métier auxquels ne m’ont pas préparé mes études. »
Mais dans ses relations de travail, le maître mot est sérénité. « Mes collègues sont très aidants et n’oublient pas mon statut de jeune diplômée. Bien sûr, en fin de journée, mon cerveau est souvent en ébullition, tant d’informations sont nouvelles pour moi ! Mais je sens le soutien de la direction et de mon entourage. D’ailleurs, on vient de me proposer d’intégrer une formation à l’exécution de projet. C’est très valorisant. »
Être une femme dans une atmosphère masculine ne lui pose aucun problème. « D’abord, parce que, dans ma famille, je suis la seule fille et je suis habituée à vivre avec mes frères dans un environnement masculin et surtout, parce que je sais qu’Arkema a des règles et une politique forte qui nous protègent de toute discrimination. Le monde de l’ingénierie reste encore majoritairement très masculin mais cela ne me pose pas de problème dans mon travail au quotidien. »
En tant que musulmane, Sharifah porte le foulard traditionnel, là encore sans aucune appréhension. « En Malaisie, l’islam est la principale religion et le port du foulard est fréquent. Néanmoins, certaines amies doivent l’enlever dans leur vie professionnelle. À cet égard, je suis heureuse qu’Arkema me laisse la possibilité de respecter mon choix. Je dois juste veiller à porte un foulard en coton pour éviter tout risque en cas d’incendie et il doit être noué simplement pour être enlevé rapidement. »
La jeune Sharifah envisage donc l’avenir avec enthousiasme et confiance, accompagnée par les services RH « toujours avec la volonté de trouver une solution pratique à toute demande ». Très impliquée, elle se prépare à une carrière - pourquoi pas - internationale. Elle envisage même de passer quelques années chez Arkema France. Rien ne lui ferait plus plaisir que de revoir la France, « pour revivre aussi des moments simples que j’ai appréciés, comme aller à la boulangerie le matin et acheter mon croissant ! ».