Innovative - Rapport Annuel et de Performance Durable 2019

1. Ultrafiltration de l’eau

Innovative for Urbanization

1. Ultrafiltration de l’eau

1.ULTRAFILTRATION DE L’EAU

LES MEMBRANES KYNAR®,
FACTEUR DE DÉVELOPPEMENT HUMAIN

Pour la potabilisation de l’eau comme pour le traitement des eaux usées, les membranes d’ultrafiltration développées par Arkema apportent des performances sans équivalent au service d’un enjeu mondial.

L’accès à une eau de qualité pour tous sera l’un des grands défis du XXIe siècle. Les systèmes d’ultrafiltration, dans lesquels l’eau circule à travers des membranes (fibres creuses microporeuses de 1 à 2 mm de diamètre) qui retiennent les particules, bactéries et virus, sont aujourd’hui une solution de plus en plus utilisée dans le monde entier pour le traitement de l’eau. « Ce sont des solutions purement mécaniques qui nécessitent peu d’énergie », indique Bernard Schlinquer, Manager Kynar® films & new markets chez Arkema. Un marché vital pour lequel le Groupe développe des grades spécifiques de PVDF hautement performants. « Les membranes en Kynar® DH 100, dernier-né de notre R&D, se distinguent par leur caractère durablement hydrophile, précise Bernard Schlinquer, elles retiennent plus de 99 % des bactéries et virus, permettent de filtrer davantage de volume (+ 20 %) à énergie fournie égale, et affichent une durée de vie doublée par rapport aux produits classiques. »

Ces membranes Kynar® sont notamment au cœur des kits d’ultrafiltration portables, développés en partenariat avec le fabricant de modules Polymem pour la potabilisation de l’eau dans les pays en développement.

Bioréacteurs à membranes

Plus largement, les usines de production d’eau potable, très exigeantes en matière de filtration, constituent une application tout indiquée pour les fibres en PVDF Kynar®. Celles-ci sont également très utilisées dans le domaine des eaux industrielles, et surtout pour le traitement des eaux usées : « Nous travaillons beaucoup avec les fabricants de bioréacteurs à membranes, en Chine, aux États-Unis et en Europe », explique Bernard Schlinquer. Le marché des eaux usées représentait en 2019 les deux tiers des ventes de Kynar® pour l’ultrafiltration.

2.PEROXYDE D’HYDROGÈNE ET MONOMÈRES ACRYLIQUES

AU SERVICE DES
STATIONS D’ÉPURATION

Enjeu majeur de préservation des milieux aquatiques, le traitement des eaux usées met en jeu les monomères acryliques d’Arkema, dont sont issus les agents floculants, ainsi que son peroxyde d’hydrogène dans des applications de désulfuration.

Dans une station de traitement des eaux usées (STEU), les floculants jouent deux rôles essentiels : « ils absorbent les matières en suspension dans l’eau, formant des flocons volumineux qui peuvent ensuite être filtrés, et dans un second temps, ils permettent d’épaissir et d’assécher les sédiments pour en faire des boues d’épandage », explique Bernard Darricau, Directeur monomères acryliques Europe chez Arkema. Ces agents sont généralement du polyacrylamide anionique à la première étape, et cationique pour la seconde : tous deux sont issus de monomères acryliques dont Arkema est l’un des premiers fournisseurs mondiaux. Outre les STEU de collectivités (dans les pays développés), ces produits sont essentiels pour le traitement des effluents industriels, dans le monde entier.

Propre et rapide, le peroxyde d’hydrogène

Un autre produit d’Arkema apporte une contribution précieuse dans certaines configurations de réseaux urbains : « Lorsque le temps de séjour de l’eau dans les réseaux est long et par temps chaud, le développement de certaines bactéries entraîne l’apparition de sulfure d’hydrogène (H2S), très nocif au fonctionnement des stations », indique Philippe Zydowicz, responsable développement peroxyde d’hydrogène. Pour protéger la station, les matériels et le personnel, une option efficace consiste à injecter dans l’eau, en entrée de station, du peroxyde d’hydrogène, dont le Groupe est le troisième producteur mondial sous la marque Albone® : « injecté en continu, à la teneur correspondant aux concentrations mesurées en H2S, il réagit immédiatement en générant comme sous-produits de l’eau et du sulfate, non toxique », précise Julien Leroy, Business manager produits oxygénés. Une solution propre et rapide, notamment mise en œuvre par Veolia dans diverses stations du sud de la France.