Innovative - Rapport Annuel et de Performance Durable 2019

USINE 4.0 : EMBARQUEMENT IMMÉDIAT !

Nos usines se digitalisent en bonne intelligence avec nos opérateurs. Arkema développe des nouveaux outils parfaitement adaptés à leurs attentes pour une appropriation et des bénéfices immédiats.

« Le digital, c’est en premier lieu du partage », insiste Frédéric Gauvard. Pour le Directeur de la transformation digitale d’Arkema, tout part en effet des besoins des utilisateurs. « La réussite d’un nouveau projet digital repose sur notre capacité à embarquer tout le monde pour déceler précisément où les choses peuvent être améliorées ». Cette approche collaborative est au cœur de la démarche. Il s’agit donc de bien comprendre les besoins, les améliorations nécessaires mais aussi de faire « ouvrir les yeux » sur le champ des possibles. « C’est une question d’équilibre entre le rêve et la réalité. Il faut voir loin mais rester pragmatique ! »

Poc digitaux, tout va bien !

Le Poc, traduisez par Proof Of Concept, consiste à tester un concept digital avec ses utilisateurs directs. « On peut proposer une technologie en disant : c’est génial ! Mais répond-elle vraiment à un réel besoin ? Avec l’appui des opérationnels, nous identifions ces concepts et imaginons leur application sur le terrain. L’étape suivante consiste à créer des prototypes qui permettront de confirmer l’apport de valeur au quotidien puis, si c’est le cas, de lancer de vraies réalisations industrielles. La force de cette approche est de favoriser l’adoption de solutions innovantes grâce à un modèle de conception participative », observe Laurent Baseilhac, Directeur des procédés et responsable du digital manufacturing.

Le digital : un accélérateur pour répondre à des besoins métiers

Illustration sur le site Bostik de Roosendaal aux Pays-Bas. « Sur le terrain, les opérateurs nous ont expliqué leurs problématiques. Nous leur avons demandé de réfléchir aux améliorations possibles, détaille Pierre Grolier, Directeur industriel chez Bostik. Ils ont remonté par exemple la question du chargement de matières premières dans les réacteurs. Nous avons alors cherché à adapter l’outil digital approprié. L’opération s’effectue désormais automatiquement grâce à un système de contrôle par codes barres. Les opérateurs n’ont plus à saisir les quantités et autres numéros de lots sur une feuille de marche. C’est du temps gagné pour eux. Ils sont aussi sûrs d’avoir respecté les bonnes séquences de chargement de matières dans le bon réacteur. Le système offre donc un gain en termes de fiabilisation des ordres de fabrication, de qualité des produits et de productivité ».