DES ATELIERS DE PLEINE CONSCIENCE
La scène est insolite. Une cinquantaine de salariés d’Arkema se livrant à une séance de méditation dans un auditorium cosy ! Un lâcher-prise plutôt inhabituel en entreprise qui n’a pourtant rien du gadget mais traduit au contraire l’intérêt croissant apporté à la qualité de vie au travail. « Nos actions en matière de QVT répondent à la nécessité de trouver des ressources pour mieux assumer nos contraintes et la complexité des tâches. Nous travaillons sur toutes ces choses qui donnent du carburant et rendent la balance du stress positive », résume Corinne Haran. Les ateliers de « pleine conscience » succèdent ainsi régulièrement aux conférences en tous genres où l’on travaille notamment sur la confiance en soi, la créativité, l’intelligence émotionnelle… Ces fameuses soft skills susceptibles d’améliorer nos compétences comportementales. « Les gens attendent aussi en entreprise de s’ouvrir l’esprit, d’y faire des rencontres, voire même d’y vivre un certain bonheur partagé. Tout cela s’installe en profondeur. Et l’on voit bien l’impact positif que cela peut avoir sur l’engagement personnel et collectif ».
LA QVT ABORDÉE SOUS TOUS LES ANGLES
La QVT n’est pas l’apanage des services centraux. Elle infuse aussi sur les sites industriels via l’organisation de semaines thématiques durant lesquelles les initiatives locales se multiplient. Ainsi quand Isabelle Simonetto, Docteur en neurosciences, axée sur la recherche appliquée en milieu industriel, tient une conférence au siège social de Colombes sur le fonctionnement de notre cerveau pour éviter les risques professionnels et personnels au quotidien, elle prolonge l’exercice sur l’ensemble des sites (production, recherche, tertiaire). Arkema mène à ce titre une politique active de prévention des risques psychosociaux au sens large. Pionnier en la matière, le Groupe a créé un Observatoire central du stress, chargé de repérer les situations à risque. Des programmes de sensibilisation animés principalement par les médecins du travail sont mis en place autour de la santé et du bien-être au travail (sommeil, alimentation, addictions…). Et chaque année, la Semaine du savoir-vivre numérique rappelle les règles d’équilibre en matière de (dé)connexion. Une attention particulière est également portée à l’ergonomie des postes de travail, partout où le Groupe est implanté, lors de la conception des nouvelles installations ou via l’adaptation des environnements existants. Un partage des bonnes pratiques est assuré par un réseau de référents. Ainsi, comme le souligne Pauline Saint Macary, responsable relations sociales France, « il faut aborder l’amélioration de la QVT sous tous les angles : aménagement des installations, ergonomie, conditions de travail, télétravail, prise en compte du handicap… C’est une démarche globale sur laquelle nous souhaitons travailler en mode collaboratif, dans le cadre de l’accord Santé et Travail, signé avec l’ensemble de nos partenaires sociaux, en nous appuyant sur l’expertise et les suggestions de nos salariés ».
Nous voulons être une référence dans les entreprises où il fait bon vivre. Il s’agit d’un enjeu de bien-être et de performance pour nos salariés. C’est aussi une demande des jeunes générations qui boudent les entreprises en retrait sur ces questions. Nous sommes souvent questionnés là-dessus lors des recrutements. Que faites-vous en QVT ou encore en RSE ? Idem au sujet du télétravail qui offre davantage de flexibilité aux collaborateurs. Notre politique de QVT est un moyen de développer notre attractivité
Corine Haran,
responsable QVT au siège social d’Arkema